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Tanja Marina Bay dans les starting-blocks

© D.R

Elle disposera de l’une des meilleures offres de services aux plaisanciers, avec une capacité de plus de 1.400 anneaux.

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La gestion et l’exploitation du chantier naval ont été concédées sur une durée de 30 ans à un investisseur privé et sera mis en service courant 2018. Il est composé d’une zone de réparation navale (10.000 m2),  une zone dédiée à l’hivernage (10.000 m2), des ateliers (800 m2), une darse pour élévateur à bateaux (40 ml) et Travel-lift (400 t).

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La première marina urbaine du Royaume s’apprête à accueillir les premiers bateaux. Baptisé «Tanja Marina Bay international», ce projet constitue le premier fruit du projet de reconversion pour positionner la ville du détroit en tant que destination phare du tourisme de croisière et de plaisance à l’échelle de la Méditerranée. Il s’étend sur deux bassins d’une capacité globale de 1.400 anneaux. La commercialisation de ces anneaux a été lancée en juillet 2015. D’un investissement de 700 millions de dirhams, «Tanja Marina Bay international disposera de l’une des meilleures offres de services aux plaisanciers avec une capacité de plus de 1.400 anneaux», selon les responsables de la Société de gestion du port de Tanger-ville (SGPTV), chargée de développer les composantes portuaires du projet global de reconversion et gérer les installations y afférentes.

Ces anneaux sont désormais disponibles, souligne la même source, et sont mis à la disposition des plaisanciers pour une longue durée pouvant aller jusqu’à 20 ans ou sous forme de location de courte ou moyenne durée. «Concernant le placement des anneaux, 50% des places destinées à la location moyenne et longue durée ont été commercialisées», tient-on à préciser.

La nouvelle marina est conçue selon les standards internationaux et peut accueillir, grâce à ses 1.400 anneaux, des yachts de toutes dimensions allant jusqu’à 90 mètres de longueur. Les responsables de ce projet prévoient de présenter une offre de service aux plaisanciers comprenant la maintenance, la réparation navale et l’hivernage. D’ailleurs, après le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt, la gestion et l’exploitation du chantier naval ont été concédées sur une durée de 30 ans à un investisseur privé et sera mis en service courant 2018. Il est composé d’une zone de réparation navale (10.000 m2),  une zone dédiée à l’hivernage (10.000 m2), des ateliers (800 m2), une darse pour élévateur à bateaux (40 ml) et Travel-lift (400 t). «La zone d’animation sous forme de presqu’île abrite des cafés, restaurants, commerces, jardins et places publics. Les meilleures franchises sur le marché ont choisi la marina telles que Venezia ice, Paul, la Table du marché et Sky», souligne-t-on.

Quant aux équipements et installation relatifs à la croisière, les travaux de la réalisation de la première phase d’extension du quai de croisière, adossé à la jetée principale, ont été achevés fin 2013. Cette extension permet d’accueillir des paquebots d’une longueur de 330 m. Le projet offrira des infrastructures importantes dédiées à l’accueil des plus grands paquebots de croisières au monde. Trois postes à quai seront dédiés à cette activité dont le plus grand sera d’une longueur de 360 m.  Le trafic visé est d’accueillir 200.000 croisiéristes à moyen terme.

Il est à rappeler que depuis quelques mois, les plus grands paquebots de croisière ont commencé à faire un détour par Tanger-ville.  C’est le cas du «Norvegian Epic», un géant des mers de 310 mètres de long pour 4.100 croisiéristes qui a, dès décembre dernier, commencé ses escales à Tanger-ville. «Les études réalisées et les contacts établis avec les compagnies de croisière montrent que le potentiel du port de Tanger est au-delà du trafic actuel», indique la même source.

Notons que la SGPTV travaille pour mettre en place, avec les parties prenantes et les intervenants du secteur du tourisme, un plan d’action portant notamment sur la diversification des activités proposées aux touristes : visites de sites naturels, historiques et culturels, excursions dans des villages authentiques, …, l’amélioration des conditions d’accueil des touristes dans les différents sites qu’ils visitent (sécurité, propreté, formation des guides,…); le développement de l’offre actuelle en termes de transport terrestre et la promotion et la communication sur les atouts touristiques de la région  (brochures, Web, participation aux salons spécialisés, …).

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