Economie

Tourisme et formation

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Atteindre les dix millions de touristes en 2010 est un objectif pour le Maroc. Pour cela, la gestion touristique et hôtelière devra améliorer plusieurs segments.
Cela passe par la formation, considérée par beaucoup d’intervenants comme le point faible du secteur et doit subir de ce fait une opération de mise à niveau intégrale.
La qualité du service doit être le premier souci des formateurs. Par conséquent, un dialogue profond est nécessaire entre entreprises exerçant dans ce secteur et les écoles de formation.
C’est dans cet esprit que s’est tenue une journée d’étude, le 1 juillet à Rabat. Initiée par la présidence de l’université Mohammed V-Souissi en collaboration avec le service culturel de l’ambassade de France et le ministère du Tourisme, cette rencontre a insisté sur la professionnalisation des métiers dans le secteur du tourisme. Des compétences nationales et internationales, des professionnels du secteur, des enseignants-chercheurs et des porteurs de projets ont pris part à cette rencontre afin d’engager une réflexion autour de la problématique de la formation des cadres supérieurs.
L’ultime objectif étant l’élaboration d’un plan de développement intégré de formation supérieure, aux métiers de l’hôtellerie et du tourisme (PDI, Top management…).
Les interventions étaient axées principalement sur la formation des cadres de haut niveau avec une comparaison avec l’expérience française fortement présentée à cette occasion.
A la richesse du patrimoine, à l’environnement favorable, à l’investissement et la variété touristique qui constituent les principales forces du tourisme marocain, s’opposent une faible rentabilité du secteur, une légère détérioration de l’environnement naturel et culturel, ainsi que le manque de coordination entre acteurs, formateurs et entreprises du secteur.
S’appuyant sur ce diagnostic, les intervenants ont émis certaines recommandations quant aux stratégies à adopter pour réaliser les objectifs de 2010.
Pour améliorer la compétitivité, la rentabilité et la durabilité du développement, il a été ainsi proposé, à titre d’exemple, la coordination entre la formation professionnelle et les entreprises car la formation ne doit pas être uniquement l’affaire des chefs d’établissements d’enseignements mais aussi du patronat dans le secteur touristique.
Les interventions ont aussi porté sur l’amélioration des équipements touristiques et des infrastructures, la diversification des produits et une meilleure collaboration entre opérateurs français et marocains permettant l’échange d’expertise dans le domaine de la formation.
Cette collaboration aura un effet bénéfique sur le classement du Maroc, puisqu’il sera inscrit dans les destinations touristiques sûres et stables et qui ne nécessitent pas de vigilance de la part des touristes.
Enfin, comme l’a souligné le représentant de l’ambassade de France Pierre Appriou, «l’enseignement, la formation professionnelle et le tourisme occupent un espace important dans les priorités de la coopération économique entre le Maroc et la France ».

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