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Transition vers une économie verte: Le financement et la fiscalité, les grands défis des entreprises

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Les axes environnementaux peuvent être distingués en fonction de la problématique environnementale à laquelle ils s’appliquent, à savoir la consommation de ressources, le changement climatique et les pollutions.

A l’heure où le monde transite vers l’économie verte, la mobilisation des ressources financières suscite toujours un grand débat. La feuille de route tracée dans ce sens  porte sur un engagement de 100 milliards de dollars par an. Toutefois, un grand flou tourne autour de la question. Négociateurs, sociétés civiles et secteurs privés s’interrogent autour de l’accès à ces ressources. Rencontré en marge du grand rendez-vous du climat, Faiçal Mekouar, vice-président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, (CGEM), se livre sur la question : «Les 100 milliards de dollars dont tout le monde parle aujourd’hui sont une bonne incitation pour assurer le passage à l’économie verte. Toutefois, on ne sait pas toujours comment une entreprise pourrait accéder aux financements prévus dans le cadre de cet engagement», indique M. Mekouar. Le représentant du patronat national souligne par ailleurs la nécessité de réserver un canal pour la Très petite et moyenne entreprise afin qu’elle bénéficie également de ce financement. Et pour se faire, il est primordial, selon M. Mekouar, de mettre en place des mécanismes simples appuyés sur une bonne expertises. La question du financement n’est pas l’unique défi que rencontre le secteur privé. La fiscalité se veut également un enjeu de taille pour les entreprises marocaines.

Sous son volet environnemental, la fiscalité verte revêt plusieurs formes. Elle se veut, en effet, un outil budgétaire, un facteur de croissance économique  et un moyen d’encouragement de l’investissement.

Le Maroc a certes franchi un pas important en termes de lutte contre les changements climatiques. Toutefois, il est loin de disposer d’une véritable fiscalité environnementale. Les acteurs économiques et privés notent l’absence de principes clairement retenus de la fiscalité verte. Au Maroc, la problématique de l’environnement est ignorée par la réforme fiscale. De même, aucune structure ou organisme n’est chargé au niveau national de la gestion, de la centralisation, de l’impact, de l’évaluation et du suivi de la fiscalité verte.

Techniquement, la fiscalité environnementale vise à intégrer dans les coûts supportés par les acteurs économiques le coût des dommages environnementaux causés par leurs activités. Selon les experts les axes environnementaux peuvent être distingués en fonction de la problématique environnementale à laquelle ils s’appliquent, à savoir la consommation de ressources, le changement climatique et les pollutions. Notons que le système fiscal marocain prévoit des taxes et redevances ayant un soubassement environnemental.

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