Auto-Hall se porte bien. Les résultats financiers et commerciaux réalisés en 2005 en sont la preuve. Le groupe a ainsi bénéficié des performances globales du marché automobile, jugées exceptionnelles par les professionnels durant l’année précédente, puisque les ventes ont atteint un sommet d’un volume global de 63.655 véhicules toutes marques confondues en 2004, soit 17% de hausse. Profitant de cette conjoncture favorable, Auto Hall a mis en pratique les différentes dispositions de son plan de développement qui, signalons-le, lui ont permis des résultats en forte hausse. Une note d’Attijari Intermédiation, rendu publique cette semaine, fait état de très bonnes performances commerciales réalisées en particulier sur le segment du véhicule industriel. Un segment qui a connu une croissance des ventes de l’ordre de 15 % représentant 50 % du chiffre d’affaires. Ce qui a permis à ce dernier d’ailleurs de croître de 11 % pour s’établir fin 2005 à 1,237 milliard DH. Pour sa part, le résultat d’exploitation réalise une hausse significative de 19,3% pour atteindre 162,7millions DH. Cet accroissement, dû d’une part à une croissance de l’activité et d’autre part à une maîtrise des charges d’exploitation , a permis au groupe de consolider sa marge opérationnelle qui passe de 12 % en 2004 à 13 % en 2005. « En ligne avec la croissance de l’activité, le résultat net s’établit à 120 millions DH en hausse de 17,9% en 2005. La marge nette augmente ainsi de 1 point, passant de 9 à 10 % en 2005. Dans le même sens, le ROE marque également une amélioration et ressort à 21,7% contre 19% en 2004 », estime les analystes.
Pour ce qui est du volume global des ventes, il a atteint cette année 4 806 véhicules contre 4 127 en 2004, soit une croissance globale en ligne avec celle du marché, de 16,5%. Trois facteurs sont derrière cette performance : campagnes de formation des techniciens, ouvertures successives de nouvelles succursales (en 2004, Auto-Hall a inauguré plusieurs nouveaux locaux à Marrakech, Oujda et Béni-Mellal notamment), et rajeunissement de la gamme.
Stratégie : une diversification payante
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