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Trésor : Le déficit revient à 7,5 MMDH à fin mai

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Les recettes ordinaires ont grimpé de 7,7% au moment où les dépenses ont reculé de 3,4%

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Les recettes fiscales se sont élevées à 84,1 milliards de dirhams, en amélioration de 7,4%. De ce montant, les recettes douanières constituent 24,6 milliards DH,

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Le déficit budgétaire s’est nettement résorbé au cinquième mois de l’année. Le besoin du Trésor s’est établi à 7,5 milliards de dirhams contre 25,8 milliards de dirhams au même mois de l’année passée. L’écart s’est réduit du fait d’un solde positif de 14,1 milliards de dirhams dégagé par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’Etat gérés de manière autonome contre un solde positif de 6,5 milliards de dirhams une année auparavant. C’est ce qui ressort en gros des statistiques des finances publiques établies par la Trésorerie générale du Royaume au titre du mois de mai. Le cinquième mois de l’année a été marqué par une croissance continue des recettes ordinaires. Elles ont augmenté de 7,7% pour avoisiner les 90 milliards de dirhams contre 83,5 milliards de dirhams générés au même mois de l’année précédente. Cette évolution est tirée par la hausse des recettes des impôts directs et indirects. Elles ont grimpé respectivement de 10,7 et 6,2% à fin mai.

Les droits d’enregistrement et de timbre se sont également accrus affichant une hausse de 5,6%. Les recettes non fiscales ont pour leur part grimpé de 12,5% au moment où les droits de douane ont reculé de 8,6%. Se référant aux statistiques publiques de la Trésorerie générale du Royaume, les recettes fiscales se sont élevées à 84,1 milliards de dirhams, en amélioration de 7,4%. De ce montant, les recettes douanières constituent 24,6 milliards de dirhams. Elles se sont consolidées de 655 millions de dirhams par rapport à la même période de l’année précédente.  La fiscalité domestique a totalisé des recettes de 55 milliards de dirhams, en progression de 10,4%. Les recettes non fiscales se sont chiffrées à 5,8 milliards de dirhams en amélioration de 12,5%. Cette évolution résulte entre autres de l’augmentation des recettes de monopoles. Ces dernières se sont affermies de 950 millions de dirhams atteignant ainsi les 3 milliards de dirhams à fin mai. OCP a versé dans ce sens 1,3 milliard de dirhams. Les recettes de l’Agence nationale de la conservation foncière se sont établies à 700 millions de dirhams au moment où les recettes de Bank Al-Maghrib se situent autour de 306 millions de dirhams. Les recettes de l’ONDA et de l’Office des changes sont respectivement de 275 et 160 MDH.

En revanche, les dépenses ordinaires ont fléchi de 3,4% durant le mois de mai. Les engagements ont atteint dans ce sens les 205 milliards de dirhams, soit un taux global d’engagement de 44% contre 49% une année auparavant. Le taux d’émission sur engagements s’articule, quant à lui, autour de 75%. La Trésorerie générale du Royaume relève au cinquième mois de l’année des dépenses émises de l’ordre de 130,2 milliards de dirhams, en baisse de 4,8%. Ce repli s’explique par la baisse de 2,6% des dépenses de fonctionnement, de 4,3% des dépenses d’investissement et de 10,3% des charges de la dette budgétisée.

La baisse a également été observée au niveau des dépenses d’investissement. Elles se sont établies à 25,7 milliards de dirhams à fin mai 2017 alors qu’elles se situaient autour de 26,9 milliards DH l’année précédente.

La baisse relevée est de 4,3%. Ceci s’explique par la diminution des dépenses des ministères de 7,1% et des charges communes de 0,8%. L’évolution de la structure des dépenses du budget général entre fin mai 2016 et fin mai 2017 fait ressortir une hausse de la part des dépenses de personnel. Elles sont passées de 38,4% en 2016 à 39% en 2017. Il en est de même pour les émissions de la compensation qui représentent 4,5% de la structure des dépenses émises au titre du budget général contre 3,4% l’année précédente. Les dépenses de matériel ont vu leur part SE rétrécir passant de 23,6 à 22,7%.  Les parts d’investissement ont légèrement diminué pour atteindre les 23% contre 23,2% au même mois de l’année précédente. La part des intérêts de la dette a basculé de 11,3% en 2016 à 10,7% à fin mai 2017.

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