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Trésorerie Générale du Royaume : Hausse de 3,8% des recettes ordinaires à fin octobre 2018

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Les recettes ordinaires ont augmenté de 3,8% à fin octobre 2018, selon la Trésorerie Générale du Royaume.

Dans le même sens et compte tenu du changement de support budgétaire entre le compte d’affectation spéciale intitulé «Compte spécial des dons des pays du Conseil de Coopération du Golfe» et le budget général pour un montant de 24 MMDH, sans impact sur le solde budgétaire, les recettes ordinaires sont en croissance de 16,7%. Cette évolution provient de l’augmentation des recettes douanières de 6,1%, à savoir les droits de douane (+14,2%), la TVA à l’importation (+6,5%) et la taxe intérieure de consommation (TIC) sur les produits énergétiques (+0,8%). Elle est également due à l’accroissement de la TIC sur les tabacs manufacturés (+3,1%) et des autres TIC (+2,2%).

  La hausse des recettes ordinaires est aussi attribuée à la croissance de la fiscalité domestique de 1,7%, à savoir l’IS (-1,6%), l’IR (+3,9%), la TVA à l’intérieur (+5,7%), les droits d’enregistrement et timbre (-2,2%) et les majorations de retard (+19%). Cette évolution provient également de l’amélioration des recettes non fiscales de 159,1% à cause notamment de «l’augmentation des versements des comptes spéciaux du Trésor (CST) au profit du budget général (29 MMDH contre 3,4 MMDH), de la redevance gazoduc (1.425 MDH contre 849 MDH), des recettes de monopoles (7,3 MMDH contre 7 MMDH) et de la rentrée de 1 MMDH au titre des certificats de Sukuk, conjuguée à la diminution des fonds de concours (264 MDH contre 1 MMDH)», explique la TGR.  Pour ce qui est des dépenses, il en ressort un taux d’engagement global des dépenses de 73% et un taux d’émission sur engagements de 87% contre respectivement 76 et 87% à la même période de l’année passée.

Les statistiques du mois d’octobre 2018 font également référence à des dépenses ordinaires émises en croissance de 2%. Celle-ci est attribuée à la hausse de 3% des dépenses de biens et services en raison de l’amélioration de 0,7% des dépenses de personnel et de 7,1% des autres dépenses de biens et services, de 11,1% des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux et de 0,8% des charges en intérêts de la dette ainsi que de la baisse de 10,5% des émissions de la compensation. Pour sa part, le montant global des remboursements de TVA a atteint 6.367 MDH contre 5.965 MDH à fin octobre 2017.

Par ailleurs, les dépenses d’investissement émises en stagnation se sont élevées à 47.356 MDH contre 47.361 MDH, à cause de la hausse de 2,6% des dépenses des ministères et de la baisse de 4,7% des charges communes. S’agissant des soldes du Trésor, la TGR dévoile un solde ordinaire positif qui a atteint 35,8 MMDH contre un solde positif de 8,4 MMDH à la même période de l’année précédente. Il s’avère également que le déficit du Trésor s’élève à 29,7 MMDH, en raison d’un solde négatif de 18,1 MMDH dégagé par les CST et les services de l’Etat gérés de manière autonome (Segma), contre un déficit du Trésor de 28,5 MMDH à fin octobre 2017 compte tenu d’un solde positif de 10,4 MMDH dégagé par les CST et les Segma, précise la TGR. Enfin, les recettes des comptes spéciaux du Trésor tiennent compte de la rentrée de 767 MDH au titre des dons des pays du Conseil de Coopération du Golfe contre 4,6 MMDH à fin octobre 2017.

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