Economie

Un nouvel opérateur dans le capital-risque

C’est aujourd’hui même que la société «Accès capital Atlantique» entre de plain-pied dans le domaine opérationnel du capital-risque. Cette entité, spécialisée dans la gestion de fonds de capital-risque, est le fruit d’un partenariat datant du mois d’octobre 2000 conclu entre la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et la Caisse de Dépôt et Placement du Québec. Ce même fonds est détenu majoritairement par la Caisse de dépôt et placement du Québec (60%), le reste étant possédé par la CDG. Le partenaire canadien apporte outre quelque 33 % des fonds, son expertise dans le domaine qu’il assure «mettre entièrement à la disposition de ses associés». La nouvelle entité, du nom de ACASA (une société anonyme) gère pour le compte de plusieurs clients institutionnels un fonds de 300 millions de DH alloués spécialement au «financement des PME à fort potentiel de croissance», comme le précise un communiqué de l’ACASA.
Ce fonds est appelé à être augmenté dans les années à venir pour atteindre le montant de 500 millions de DH. «Les besoins en matière de financement des petites pousses ne font que croître à un rythme phénoménal. Il faut donc que les fonds qui leur sont dédiés suivent la même cadence», explique un responsable d’une société de capital-risque de la place. Le lancement de la nouvelle entité ACASA vient en effet à un moment où le paysage dans lequel évolue l’activité du capital-risque connaît de nouveaux rebondissements. Une loi spécifique est en gestation ; ses grandes lignes ont été proposées par l’AMIC, association qui regroupe la majorité des opérateurs du secteur et sont en discussion au sein du ministère de l’Economie et des Finances.
Il arrive aussi à une période où nombreuses sont les banques qui investissent, à travers leurs filiales, ce créneau en réponse à un besoin de plus en plus éminent, essentiellement de la part des start-up. Preuve en est, plusieurs sociétés spécialisées dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) préfèrent s’adresser à des capital-risqueurs plutôt qu’à des institutions de crédit classiques. Tout l’intérêt réside en l’expertise et l’engagement réel que procure une société de capital-risque à son client. Pourvue que les règles de déontologies en vigueur dans les pays développés soient respectées.

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