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Un taux de croissance de 4,1% en 2017 : La Banque mondiale revoit à la hausse ses prévisions pour le Maroc

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La Banque mondiale revoit à la hausse ses prévisions de croissance économique pour le Maroc.

L’économie nationale devrait atteindre un taux de croissance de 4,1%, en raffermissement de 0,3 point de ce qui était prévu un trimestre auparavant. L’institution financière internationale qui vient de dévoiler les principales conclusions de son dernier rapport de suivi de la situation économique augure d’une bonne performance agricole. La production agricole renforcera cette année son rôle de stimulateur de croissance au niveau national. Le PIB agricole connaîtrait, d’après la Banque mondiale, un rebond de 14,3%. Une performance tirée par la récolte céréalière supérieure à la moyenne enregistrée au titre de ladite campagne agricole après une année sèche auparavant. S’agissant de l’inflation, la Banque mondiale table sur un taux de 1% en 2017 avant d’atteindre les 1,6% en 2018.

En dépit de cette embellie, l’économie nationale connaîtrait à court terme un ralentissement. Se référant aux prévisions de la Banque mondiale, la croissance reviendrait à 3,1% en 2018. Une année durant laquelle le Maroc afficherait, selon la même source, un élan de création d’emplois plutôt faible. Et pour cause : l’institution financière internationale estime que la création d’emplois dans de nouveaux secteurs industriels et dans le secteur des services n’est pas suffisante pour absorber les nouveaux entrants. Ainsi, la bonne récolte de 2017 entraînera une diminution des effets de base en 2018.

Bien qu’il devrait atteindre une croissance de 3% en 2018, le secteur non agricole ne relèverait pas suffisamment le taux de croissance économique. En ce qui concerne le déficit budgétaire, la Banque mondiale indique qu’il continuera de se réduire dans la mesure où les autorités cherchent à le ramener à moins de 3% du PIB et à ramener la dette publique à 60% en 2021.  La Banque mondiale a par ailleurs passé en revue les principales mesures budgétaires prises par le Maroc dont l’augmentation des recettes de la TVA, la réduction des exonérations fiscales dans le secteur agricole ainsi que les réformes structurelles engagées par le Royaume en vue, éventuellement, de stimuler la croissance potentielle et promouvoir une croissance plus inclusive.  L’institution financière internationale a également souligné dans son rapport la détermination du gouvernement marocain a réduire la masse salariale de la fonction publique pour la ramener à 10,5% du PIB à moyen terme.

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