Economie

Une agence nationale pour le développement de l’aquaculture

© D.R

L’aquaculture marocaine se dote finalement de sa propre agence. La création de cette entité, dénommée «Agence nationale pour le développement de l’aquaculture», est désormais autorisée. Placée sous la tutelle de l’Etat, ladite agence a pour objectif la promotion du développement de l’aquaculture au Maroc, indique-t-on dans la dernière publication du Bulletin officiel. Les missions de cette nouvelle agence sont axées sur le suivi de la mise en œuvre de la stratégie nationale en matière de développement de l’aquaculture et l’évaluation de son efficacité. De même, cet établissement public participera, sous la gestion de son directeur, à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en la matière et proposera des plans d’action spécifiques en application des orientations données par la stratégie nationale du secteur halieutique. L’agence promouvra également l’aquaculture et le développement des échanges tant à l’export que dans le marché national. Se référant au Bulletin officiel, les activités d’élevage des poissons et crustacés ainsi que la culture des végétaux en eau douce sont exclues du champ de compétence de l’agence. Pour la réalisation de ses missions, l’Agence nationale pour le développement se voit confier un éventail d’attributions, souligne-t-on. Nous relevons dans ce sens la création d’une base de données relatives à l’aquaculture dans laquelle elle répertorie l’ensemble des sites favorables à l’implantation d’activités aquacoles ainsi que toutes études relatives à l’aquaculture au Maroc. L’agence devrait établir, par ailleurs, une cartographie des concessions à autoriser pour l’exercice de telles activités et un registre de classement des zones maritimes en fonction de leur degré de salubrité. Elle aura pour attribution complémentaire la centralisation des informations et statistiques relatives à la production nationale des espèces issues de l’aquaculture. Par ailleurs, l’apport de l’agence en matière des investissements en aquaculture s’articule autour de la mise en place de plans d’action et de dispositifs arrêtés par l’Etat et de la proposition à l’autorité gouvernementale de toute mesure législative et réglementaire afin d’encourager et d’appuyer toute initiative visant à développer ce secteur. L’agence est dans l’obligation d’élaborer des études de projets pilotes en partenariat avec les opérateurs publics et privés. L’institution contribuera, dans ce sens, au développement de la recherche et de la formation ainsi que la fourniture aux investisseurs de l’encadrement technique nécessaire. Parmi les responsabilités de l’agence figure, entre autres, la mise en œuvre d’une politique de communication et d’information. Ce dispositif devrait être adapté en initiant des campagnes de promotion ciblées auprès des investisseurs et consommateurs, et ce à l’échelle nationale et internationale, conclut-on.

Articles similaires

EconomieUne

Intrepid Travel promeut le tourisme durable à Beni Mellal-Khénifra

Il a tenu une conférence de presse pour présenter ses orientations stratégiques

EconomieUne

Exprimé par les professionnels du secteur : Le marché boursier, un outil efficace pour le développement du secteur automobile

M. Mezzour a appelé à dépasser les frontières du marché national pour...

Economie

Gestion des situations d’urgence : La CDG organise un exercice d’évacuation de son siège

La Caisse de dépôt et de gestion (CDG) a organisé, mercredi matin,...

Economie

Organismes de placement collectif immobilier (OPCI) : Un actif net de 85,49 milliards de dirhams à fin 2023

85,49 milliards de dirhams, telle est la valeur globale de l’actif net...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux