Economie

Une prime à la casse de 510 millions DH

Une quarantaine de transporteurs viennent de bénéficier des premières primes à la casse. Cette opération vise à moderniser le parc de transport routier de marchandises, et partant à promouvoir la sécurité routière et la protection de l’environnement.  
Pour remédier à la vétusté des véhicules, le ministère de l’Equipement et du Transport a consacré une enveloppe globale de 510 millions de dirhams  pour la période 2008-2010.
Ainsi, la prime de renouvellement octroyée aux transporteurs éligibles à ce programme varie en fonction de l’âge du véhicule. La prime oscille entre 35.000 dirhams et 130.000 dirhams selon l’état du véhicule. En lançant une nouvelle campagne de communication sur les accidents de la route, Karim Ghellab, ministre de l’Equipement et du Transport, a assisté par la suite aux premières opérations de casse de plusieurs camionnettes vétustes, mercredi 16 juillet, à Tit Mellil. Le programme de renouvellement du parc de transport routier de marchandises exige des transporteurs de mettre leur ancien véhicule à la disposition de l’Etat en vue de sa démolition. Le ministre de l’Equipement et du Transport a mis l’accent sur le fait que l’opération de démolition de ces véhicules a été confiée à un opérateur spécialisé disposant de l’équipement et de l’infrastructure nécessaires. «La mise à niveau et le développement du transport routier de marchandises, qui assure 75 % de l’activité du secteur, sont inscrits parmi les priorités du ministère», a indiqué le ministre de l’Equipement et du Transport, dans une déclaration relayée par l’agence de presse MAP. «Cette initiative s’inscrit dans la droite ligne de la réforme entamée en mars 2003 par la loi libéralisant le secteur. Cette réforme a permis notamment l’immatriculation de 96.828 véhicules, la création de 11.040 entreprises de transport ayant généré 15.456 postes d’emploi et surtout l’amélioration de la professionnalisation dans le secteur», a noté M. Ghellab. «Le transport routier de marchandises fait face cependant à d’autres contraintes, dont la vétusté des véhicules qui entrave le développement du secteur et n’incite pas à son évolution vers davantage de professionnalisme, de rentabilité et de sécurité, en plus de l’accroissement des dépenses d’entretien», a souligné le ministre de l’Equipement et du Transport.

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