Economie

Une soirée au «Petit Rocher»

© D.R

Le Guide du Routard est une véritable institution chez les touristes. Certains s’en réfèrent à tout propos et, aux dernières nouvelles, sur le terrain, ce manuel écrit sur un ton humoristique, parfois sarcastique, sert toujours de référence même si côté Marrakech, la concurrence arrive. Bref, à Casablanca, c’est sur les conseils de de ce guide, qu’un couple de touristes européens, est parti à la reconnaissance de la Corniche. La plupart des enseignes figurent dans le guide français, certaines sont recommandées, d’autres décrites avec force détails. Julie et Martin se sont rendus au Petit Rocher, endroit branché qui dans les parties hautes, donne une excellente vue panoramique de Casablanca. Julie et Martin nous ont livré leurs impressions à chaud, vingt-quatre heures à peine après leur expérience.
L’accueil n’a pas été très chaleureux. Entrée trop exigüe, légère bousculade. Sourire à peine perceptible des préposés à la porte. L’installation des clients laisse à désirer. Pas sur des tables classiques, mais sur une petite table et dans des fauteuils qui pour être «branchés» ne sont pas particulièrement confortables. Les bougies créent un certain charme, mais ne permettent pas de lire la carte ! Heureusement pour le restaurant, sinon le couple aurait fuit beaucoup plus vite. Au Petit Rocher, tout est cher !Passons à la commande
Le couple demande deux thés et des tapas. Le serveur qui dansait sur ses pieds comme un prestidigitateur refuse de servir le thé. Le Routard mentionne pourtant dans toutes ses éditions que le Maroc est le pays du thé. Explication du garçon : «Les boissons chaudes sont servies après le repas».
-Et si nous tenons absolument à prendre du thé, insiste les deux clients.
Sur ce, tout sourire disparaît du visage du garçon qui déclare sur un ton qui ne veut pas de réplique : «prenez plutôt un jus de fruit ou un coktail… » A 50 dh le jus de fruit, on hésite un peu, évidemment!
Finalement après une résistance homérique, les deux lecteurs de Routard ont enfin obtenu leur thè, accompagné, c’est utile de le dire, avec un commentaire culpabilisant du serveur : : « je vais me faire tirer les oreilles par le patron, mais je vais voir ce que je peux faire ». Incroyable mais vrai!
Puis, c’est la supplique des prix.
Un assortiment de tapas (trois petites assiettes) facturé à 100 dirhams. C’est plus cher qu’à Barcelone, et moins réussi…Mais comme le couple avait faim, il a enchaîné avec un dessert.
Une crème brûlée pour la dame, a 50 dirhams, mais tellement brûlée qu’elle en était presque immangeable.
une coupe de fruit pour le monsieur. Rien à signaler.
Pour couronner le tout, lorsque la bougie de la table de nos deux clients s’est éteinte, personne n’a eu la délicatesse de venir la rallumer ou d’en donner une autre. Une punition, sans doute, pour la « légèreté » de l’addition: 300 dh « seulement » pour deux, pour une entrée, un dessert et un thé à la menthe. Même dans des endroits branchés de Paris, il ya moyen de manger mieux et moins cher. Heureusement que la musique était bonne!

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