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Une visite qui rentre dans le cadre du 7ème café CDM : Dans l’espace intimiste de la banque privée du Crédit du Maroc à Souissi-Rabat

© D.R

Les banques privées s’imposent d’ores et déjà dans le paysage bancaire. Elles ont leurs propres sièges pouvant passer inaperçus et regorgeant de secrets.

Une visite, mardi à Rabat, de la nouvelle agence de la banque privée du Crédit du Maroc siégeant au quartier huppé Souissi laisse témoigner de ces discrétions faites par les banquiers privés. De la veille sur les coffres forts des clients à la garde de leurs secrets, c’est tout un métier exceptionnel qu’exercent ces professionnels qui prodiguent également des conseils et travaillent dans un espace convivial et confortable. Cette visite, organisée lors du 7ème café du Crédit du Maroc, était également l’occasion de prendre connaissance de l’offre de la banque privée du Crédit du Maroc.

Déjà ce type d’établissement bancaire fournit un accompagnement à une clientèle spécifique. Il est d’ailleurs prévu que le potentiel de cette clientèle progresse sur les 10 prochaines années en Afrique. Dans le pays, la banque privée du Crédit du Maroc veut, selon Baldoméro Valverde, président du directoire, «être la banque de tous les Marocains». Le rôle de cet opérateur étant, comme il le précise,  d’adapter son offre. Quant au siège de cette banque, le choix s’est, d’après ses dires, porté sur une agence séparée et non un étage ou une partie. «Nous avons voulu en faire un endroit confidentiel sans guichet», enchaîne M. Valverde qui énumère les atouts de Crédit du Maroc.

C’est la 10ème banque au niveau mondial, 1ère en France et 3ème en Europe. Ses actifs étant de 1400 milliards d’euros. «La dynamique est toujours là», ajoute-t-il en évoquant les résultats de 2017 et 2018 qui sont très satisfaisants. «Nous continuerons sur la même dynamique commerciale», poursuit-il en indiquant que l’assurance-vie et les parts de marché sont en progression. A propos de la finance participative, Crédit du Maroc en est satisfait. Pour l’heure, 11 fenêtres ont démarré et une agence est très prometteuse selon le président. «Plus de 50% de nos clients sont nouveaux. C’est un ratio important. On ne s’y attendait pas», avance-t-il par ailleurs en précisant que les finances de la banque sont saines avec des réserves. L’orateur s’exprime également sur le projet d’entreprise du Crédit du Maroc à l’horizon 2022.

«Nous allons engager 1,2 milliard DH sur 3 ans à partir de 2020», ajoute M. Valverde. L’intervenant donne également des précisions sur le projet d’entreprise qui se décline en 3 volets. Le premier étant l’adaptation du système d’information pour en faire une plate-forme souple destinée à répondre aux besoins des clients. Le 2ème consiste à faire de l’ensemble des agences un projet d’agences du futur ; ce volet étant en déploiement. Quant au 3ème, il concerne l’ouverture d’un nouveau siège de Crédit du Maroc à Casablanca en 2021.

De son côté, Gérard Biessy-Bonnet, DG adjoint en charge du réseau du Crédit du Maroc, précise que l’opérateur ambitionne de plus «d’accompagner les Marocains qui vivent dans d’autres pays et souhaitant investir ou accompagner des projets au Maroc». «Nous avons des fortunés marocains ailleurs», enchaîne-t-il. De surcroît, le DG adjoint n’apprécie pas le mot client. «Nous voulons établir une relation de partenariat avec le client», précise-t-il. Pour lui, le partenariat en banque privée consiste à construire une stratégie patrimoniale et co-construire une solution patrimoniale avec le client. «La transmission est importante», avance-t-il. D’où le retour régulier vers le client pour faire des choix.

C’est cette transmission et cette succession qui font l’objet du métier des professionnels dans ces structures. Selon Ahmed Debbagh, directeur de la banque privée, ceux-ci sont tenus par «la confidentialité et la discrétion sur la succession et la transmission». Il énumère également les offres premium de la banque privée au quotidien. Celles-ci consistent en un financement structuré, solutions d’assistance et de prévoyance, l’adaptation des moyens de paiement ainsi que le financement d’opérations complexes. Prochainement, la banque privée du Crédit du Maroc créera des produits en partenariat avec l’Office des changes.

A propos de l’éligibilité aux services de la banque privée, M. Valverde est clair. «Nous n’excluons aucun client porteur de développement important au Maroc», tranche-t-il. Dans ce sens, M. Debbagh précise que la catégorie socioprofessionnelle est mise en avant. Le client peut être, selon ses dires, un directeur d’entreprise, rentier ou industriel. «A partir de 2 millions DH d’actifs, on est éligible à la banque privée», détaille Biessy-Bonnet.

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