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Visite guidée : Virée au Laboratoire national des études et de surveillance de la pollution

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«Pour faire des prélèvements destinés à mesurer la qualité de l’air, nous pouvons atteindre jusqu’à 60 mètres de hauteur».

Cette précision est avancée, lundi à Rabat, par Mohamed El Bouch, en prélude à la visite consacrée, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, aux médias, du laboratoire national des études et de surveillance de la pollution (LNESP). Un événement marqué par la présence du chef de gouvernement et de la secrétaire d’Etat chargée du développement durable. Selon Saad Dine El Otmani, «ce laboratoire collecte des données afin d’améliorer notre environnement et pour que l’air ne soit pas pollué dans les villes». «Avoir un impact direct sur la santé des citoyens, c’est cela notre objectif», enchaîne-t-il.

Selon des explications fournies lors de la visite, le laboratoire, qui dispose d’une unité mobile, fait «des prélèvements chaque 10 secondes». Ce prélèvement instantané permet de faire des analyses dans cette unité dotée également d’équipements «normalisés» qui attirent de l’air pour analyse. Cette unité est également destinée à mesurer les émissions des cheminées d’usines. Le LNESP dispose de plus d’une unité mobile consacrée à la mesure de l’air ambiant. Les résultats de ces mesures étant comparés aux normes. De plus, le laboratoire fournit des prestations, coûtant un million DH, à certaines entreprises à l’instar d’Amendis. Il est également prévu que ce laboratoire fournisse des prestations aux collectivités locales dans le cadre du programme national de l’air qui prévoit la mise de stations à la disposition des régions. Cela étant, la visite a été l’occasion pour tester des voitures électriques qui sont au nombre de 5. Ces véhicules se distinguent par leur «silence» lors de la circulation. Le département chargé du développement durable étant le premier à en disposer pour l’heure. Pour rappel, le laboratoire est également doté de cellules de prélèvements d’eau entre autres.

De son côté, Nezha El Ouafi estime que la célébration de cette journée se veut de «créer une dynamique sur le sujet en traduisant les écueils environnementaux en ressources financières». Selon ses dires, la pollution de l’air engendre des pertes de l’ordre de 10 milliards DH, soit 1,4% du PIB. Comme le précise la secrétaire d’Etat, qui indique qu’un deuxième programme national portant sur la qualité de l’air, concocté avec la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, prévoit la création de «29 stations de mesure de la qualité de l’air». Dans les années à venir, le Royaume sera couvert de 101 stations dotées d’appareils de mesure. «8 commissions techniques ont été créées pour travailler sur la qualité de l’air», enchaîne-t-elle. Selon ses dires, 12 commissions régionales seront créées, dans le cadre d’observatoires régionaux, pour se pencher également sur la qualité de l’air avant de fournir un rapport à cet effet.

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