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Warning de l’INRH : Attention à la galère portugaise

© D.R

Elle a été détectée à Casablanca, Mohammedia, Bouznika et Skhirat

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En cas de piqûre, la personne atteinte doit retirer délicatement les tentacules collés à l’aide d’un papier, d’un bout de plastique, d’un coquillage ou d’un morceau d’algues.

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L’apparition de la «Physalia physalis» interpelle l’Institut national des recherche halieutique. Suite à l’apparition depuis quelques semaines sur les côtes marocaines de cette espèce apparentée aux méduses, communément appelée «Galère portugaise», la tutelle a lancé via l’INRH une étude en vue de mieux comprendre les conditions environnementales à l’origine de la prolifération de cette espèce, tout comme celle des méduses de manière générale. C’est ce que vient d’annoncer le département de la pêche maritime après la détection de la «Galère portugaise» dans la région de Casablanca, Mohammedia, Bouznika et Skhirat.

Ayant mis en place un réseau de surveillance de ce type de phénomène, l’Institut national de recherche halieutique indique que les apparitions de la galère portugaise sont saisonnières et demeurent généralement limitées dans le temps particulièrement durant les mois de mars et avril. Rappelons que la «Galère portugaise» est apparue au Maroc, après une apparition massive sur certaines plages des côtes espagnoles, aussi bien en Méditerranée qu’en Atlantique. Cette espèce est dangereuse pour l’homme. «La gravité des blessures occasionnées à l’homme en cas de contact avec les tentacules de la physalie semble cependant varier d’un individu à l’autre», peut-on relever du communiqué de la tutelle. Les envenimations se limitent généralement à des brûlures intenses qui peuvent être très douloureuses.

Les lésions peuvent durer une à deux semaines et ce selon les organes touchés. Le département de la pêche maritime signale dans ce sens que les cas de piqûres recensés ces dernières années au Maroc n’auraient pas entraîné de complications majeures au moment où un cas mortel aurait été signalé sur les côtes portugaises en 2010.

La tutelle appelle par ailleurs les Marocains à plus de vigilance, notamment les enfants qui peuvent être attirés par sa forme gonflée et aérienne et ses couleurs très vives et attrayantes, faisant penser à un sac en plastique.

En cas de piqûre, la personne atteinte doit retirer délicatement les tentacules collés à l’aide d’un papier, d’un bout de plastique, d’un coquillage ou d’un morceau d’algues. Toutefois, il ne faut en aucun cas utiliser un liquide agressif tel que le vinaigre, la salive, l’urine et surtout pas d’eau douce.

Ceci déclencherait des cellules urticantes encore non activées. De même, il faut rincer délicatement la plaie à l’eau de mer si nécessaire. Si la douleur persiste ou un malaise se manifeste, la personne atteinte doit consulter d’urgence un médecin.

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