Editorial

© D.R

Pour ceux qui nous suivent depuis le lancement d’ALM – cela fait 7 jours – nous avons un mot à leur dire: Merci. Pour ceux qui nous découvrent à travers cette édition du week-end et pour tous ceux qui vont nous rejoindre, nous leur disons deux fois merci. Ils nous en rendront un, plus tard, quand la fraternisation de la chair se réalisera et opérera son charme.
Une semaine que nous faisons ALM pour vous. Sept jours de plaisir partagé, d’enthousiasme en commun et d’exigence et de ténacité à en revendre.
Les premiers signes qui nous sont venus de vous sont plus qu’encourageants ; ils sont réconfortants. Ils nous incitent à redoubler d’efforts pour vous offrir un nouveau quotidien. Frais, fait à la main, informatif, complet et peut-être utile. Nous aspirons à la banalité professionnelle.
Celle qui fait qu’un journal de la province belge est un journal.
Celle qui fait qu’un journal du Sud de l’Italie, est un journal et celle qui fait d’un journal, publié à 500 km de Buenos Aires, un journal. Nous ne voulons rien inventer, nous voulons tout simplement être au niveau des standards reconnus qui font qu’un journal quotidien est un journal. Celui que l’on achète tous les jours et que l’on oublie le lendemain.
Sans dramatisation, sans ton péremptoire, sans suffisance et sans excès de pertinence souvent négative.
Maintenant, nous voulons particulièrement remercier les confrères qui ont cru en nous et qui nous ont souhaité bon vent, comme il se doit. Avec élégance et panache.
Leurs marques de confraternité nous ont galvanisés, tous. Les autres, nous les remercions aussi, et nous leur disons tout simplement que nous ne faiblirons pas, que nous continuerons à écrire avec plaisir au jour le jour, et que nous persévérerons dans la consolidation de notre entreprise sur le plan commercial et au niveau de la diffusion pour être à la hauteur des nobles et généreux présages qu’ils forment, avec une saine gourmandise, à notre égard.
Nous leur devons bien ça.
ALM, nous l’avons déjà dit, est votre journal. Vous y trouverez, sans doute, ce dont vous avez besoin en informations pour mieux vivre notre époque, pour avoir quelques motifs de fierté, pour relever les défis multiples qui s’imposent à notre pays et pour vous forger une conviction de citoyen majeur, émancipé et tourné vers l’avenir auquel on ne dicte pas, constamment, sa conduite.
Notre engagement auprès de vous est celui d’un accompagnateur serein et pas celui d’un tuteur envahissant.
Celui, d’un organe de presse tranquille et pas celui d’une publication auto-survoltée. Celui d’un journal à la fois dérisoire et basique qui offre des clés, mais qui ne subtilise pas le trousseau à des fins personnelles.
Notre job, à votre service, est à la fois simple et compliqué.
Car nous voulons nous distinguer auprès de vous en faisant de l’éloge de la banalité quotidienne attentive, une arme douce contre tous les excès réducteurs et toutes les supercheries aussi brillantes soient-elles.
Voilà un mot de circonstance imposé par les circonstances elles-mêmes qui sont celles du lancement d’un nouveau quotidien pour tous. C’est tout ce que l’on vous promet. Pas plus.

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