Le nouveau code de la presse est aujourd’hui en vigueur puisque publié au Bulletin officiel.
L’une des grandes nouveautés de ce code est incontestablement la reconnaissance de la presse électronique. C’est une avancée importante pour les centaines de journalistes qui y travaillent mais pas seulement.
Certes, il ne faut pas se faire d’illusion car la nouvelle réglementation de la presse électronique n’éradiquera probablement pas les pratiques malsaines. En revanche, on peut espérer que la codification et l’encadrement légal des activités de la presse électronique permettront, si ce n’est d’y mettre fin, en tout cas de limiter les abus et les dérives interminables dont la toile est aujourd’hui le théâtre.
Que ce soit un jeune podcaster, comme on dit, qui s’adonne à la dérision et à la caricature, on peut l’accepter dans des limites. Le problème se pose quand des personnalités publiques, des politiciens ou autres, connaissant le niveau d’influence qu’ils peuvent avoir sur la société, utilisent ce qui ressemble à de la presse électronique ou les réseaux sociaux pour diffuser des messages et des discours dangereux, voire destructeurs. Si tout ce qui se publie aujourd’hui sur les supports électroniques devait demain répondre aux dispositions de la loi sur la presse écrite, on retrouverait du beau monde devant les juges.