La résolution 1871 du Conseil de sécurité des Nations unies concernant le dossier du Sahara marocain est claire. Même très claire. Pour une fois les termes du débat sont cernés avec précision. Les protagonistes sont dans la seringue. Ils ne peuvent sortir qu’en allant de l’avant. La plate-forme de solution du conflit c’est le projet d’autonomie marocain. La méthodologie c’est la négociation. Le principe, une issue politique mutuellement acceptable. Pour le reste, c’est-à-dire l’analyse globale de la situation, on apprend que la communauté internationale refuse toute marche en arrière dans le processus de paix de Manhasset et refuse dorénavant toute posture fondée sur la mauvaise foi. Nos amis algériens eux-mêmes, l’alpha et l’oméga de ce conflit plus que trentenaire, sont «sommés» en termes non allusifs de sortir ce dossier régional de l’ornière par, si cela se peut enfin, le contact direct, franc, loyal, etc. avec le Maroc. La nouveauté de Christopher Ross, le représentant personnel du SG de l’ONU, est de faire précéder le prochain «set» de négociations par des réunions «restreintes et informelles», entre les parties, jugées plus propices à la concession mutuelle. Pourquoi pas ? On aura tout essayé pour donner une chance à la paix dans cette région.