Editorial

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La démocratie iranienne de façade se craquelle. Le fait que le pouvoir des mollahs ait été, selon de nombreux observateurs, obligé de corriger le scrutin en faveur du président sortant, Mahmoud Ahmadinejad, est la preuve incontestable de la baisse de crédibilité de ce régime auprès de la population. Le clan des réformistes, digne et courageux, tournant le dos à la lâcheté d’une classe politique sous contrôle, a manifesté de la manière la plus éclatante son opposition aux égarements du régime. Les manifestants de Téhéran, bravant toutes les répressions, ont exprimé leur attachement à la réforme et leur opposition à l’isolement progressif du pays par un «establishment» religieux suicidaire. Tous ceux qui ont suivi le débat électoral iranien, notamment le face-à-face entre Mir-Hossein Moussavi et Mahmoud Ahmadinejad, ont saisi la  différence entre un homme d’Etat authentique qui veut positionner dignement son pays dans le concert des nations et l’aventurier «nucléaire» qui a coupé l’Iran de tous ses amis naturels. Sans conteste, le régime iranien vit un tournant majeur. Le sauvetage in extremis de Mahmoud Ahmadinejad montre, à l’évidence, l’usure d’un modèle de gouvernance erratique qui a du mal, désormais, à se régénérer.

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