En dépit des craintes qui ont précédé la sortie du Maroc sur le marché international, le ministère de l’économie et des finances a de nouveau réussi à remplir ses objectifs. La première bonne nouvelle dans cette sortie, c’est que le taux d’intérêt a connu une baisse significative.
La deuxième bonne nouvelle c’est le retour des investisseurs potentiels présents lors de la dernière sortie internationale du pays en décembre. Ce sont là deux bonnes nouvelles parce qu’elles signifient que le capital confiance dont jouit le Maroc et son économie n’est pas altéré.
Cela veut surtout dire que la situation économique n’est pas si mauvaise qu’on en a l’impression. Et si l’on en croit le ministère de tutelle, l’encours de la dette extérieure reste à des niveaux encore soutenables pour le pays (la dette extérieure du Trésor représente 14% du PIB et la dette extérieure publique atteint les 25%).
Maintenant, il va falloir préserver ce capital confiance, et dans ce sens, les composantes de la majorité sont invitées à mettre de côté leurs divergences.