Le rapport annuel de la Cour des comptes devient au fil des années un rendez-vous pour débattre de la gouvernance dans le secteur public dans notre pays. Il est vrai que le Maroc a pu réaliser des progrès dans plusieurs domaines durant les vingt dernières années, mais plusieurs défis sont encore à relever. Dans ce sens, le rapport de la Cour permet de mesurer l’impact des réformes menées et tirer des conclusions concernant les perspectives d’avenir. Le rapport de 2018 n’a pas dérogé à cette règle avec une multitude de missions menées dans les différents établissements et administrations concernés. Il faut dire que les travaux de la Cour des comptes en vertu de la nouvelle Constitution permettent également d’avoir une idée plus précise sur l’exécution de la loi de Finances.
Ce fut le cas avec le dernier rapport de la Cour dirigée par l’ancien Premier ministre Driss Jettou. Pour cette année, les magistrats des juridictions financières se sont attardés notamment sur le niveau de la dette. Leurs conclusions montrent que cette dernière continue de croître. Pour chaque pays, le niveau de la dette est un indicateur important. Au Maroc, des mesures sont prises pour maîtriser la dette publique. Il est certain que le rapport de la Cour des comptes permettra de concentrer les efforts encore davantage pour aller de l’avant dans le cadre de cet objectif.