Le premier a concerné la suppression de l’incompatibilité entre le mandat de parlementaire et celui de président d’une commune. Le deuxième portait sur l’annulation de la demande d’établir un niveau de scolarité minimum pour les présidents des communes, car, dit-on, cette disposition est anticonstitutionnelle.
Reste maintenant à savoir si ces points marqués par les partis seront une bonne nouvelle pour nos collectivités locales et régions ou plutôt pour les partis eux-même. Le Maroc s’engage aujourd’hui dans un chantier stratégique de régionalisation. Nous savons aujourd’hui que le succès de la régionalisation repose sur l’émergence d’une véritable élite locale capable de porter ce chantier.
Maintenant, si les partis croient que cette élite locale peut être juste notable, c’est à eux de voir. Il suffit de revenir aux expériences qui ont suivi l’indépendance du pays pour avoir une idée.