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Dans quelques mois, la ligne TGV reliant Tanger à Casablanca entrera en service. C’est incontestablement une étape majeure et historique dans l’évolution des infrastructures au Maroc. Mais au-delà du fait que cette réalisation fera entrer le trafic ferroviaire dans une ère nouvelle, un chantier tel que le TGV est et doit d’abord et avant tout constituer une source d’opportunité économique nouvelle pour les entreprises marocaines et plus particulièrement les industries. Un tel projet doit logiquement être mis à profit pour transférer le savoir-faire et les technologies. La future ligne étant la première de son genre, il était normal que sa réalisation ait été confiée à des opérateurs mondiaux reconnus dans le métier, à l’instar du français Alstom. Mais le Maroc est appelé à développer son réseau TGV dans les années à venir pour relier des villes comme Oujda, Marrakech et Agadir. Et en toute logique, le principe du transfert de technologies voudrait que les futures lignes soient développées en grande partie par des entreprises marocaines y compris pour l’aspect du matériel roulant et des rames.

Il devrait en être de même pour les tramways de Casablanca et Rabat. Les projets de ces deux villes devraient avoir servi d’apprentissage aux entreprises marocaines pour qu’elles puissent dupliquer le modèle dans d’autres villes. Cette démarche présente un double avantage considérable: elle permettra de baisser le coût de réalisation des infrastructures similaires futures et, en même temps, de développer une industrie moderne qui pourrait s’exporter en Afrique, entre autres.
Les travaux du TGV ont été lancés en 2011 et ceux des métros de Casablanca et Rabat depuis 2010 et 2006. Ce serait inquiétant si au bout de toutes ces années les entreprises marocaines n’ont pas encore pu copier le métier pour développer des solutions «maison» moins chères……

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