C’est la crédibilité du baccalauréat marocain qui pourra être remise en cause. C’est d’autant plus vrai qu’en l’espace de quelques années seulement, plusieurs fuites ont eu lieu.
Les responsables sont-ils incapables d’éviter de tels incidents ? Les fraudeurs sont-ils plus puissants et mieux équipés ?
Il n’est pas question ici de faire le procès de qui que ce soit mais la gravité des choses suppose que toutes les institutions concernées assument leur responsabilité. C’est de l’image de notre pays qu’il s’agit aujourd’hui. Les images du chaos qui a régné dans plusieurs écoles font tout simplement peur.
La réaction violente et démesurée de beaucoup de candidats dans plusieurs écoles doit aussi nous pousser à voir la réalité en face. Notre école va très mal, plus mal que nous le pensons.