La session printanière tant attendue en raison du caractère stratégique des projets de loi qui y seront discutés commence très mal ! Malgré la présence des télés, trop peu de parlementaires dans les deux Chambres ont daigné faire le déplacement à l’hémicycle. A un moment où le pays traverse une zone de turbulences économiques, marquée notamment par la récente décision gouvernementale de geler 15 milliards de dirhams sur le budget d’investissements, une bonne partie des parlementaires continue de bouder les travaux de leur institution. Les citoyens téléspectateurs avaient l’impression de regarder une séance d’ouverture de boycott ou presque, tellement la majorité des sièges à la première Chambre et surtout à la deuxième étaient vides. Ce genre de comportement aggrave la perte de confiance des citoyens dans leurs institutions. Désolant !