Editorial

Édito

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Le traitement du dossier brûlant des retraites fait partie du traditionnel cahier revendicatif des syndicats au même titre que d’autres doléances classiques comme les augmentations de salaires, les avancements et promotions et autres. Cela fait des années que le processus de dialogue social a été entamé où d’un côté les syndicats demandent, revendiquent et de l’autre le gouvernement et le patronat essaient de satisfaire, après négociations, dans la limite de leur possible. C’est ainsi que  les accords entre les parties se suivent mais aucun n’énumère clairement les engagements et obligations des syndicats. Un dialogue social est censé pourtant être gagnant-gagnant et équilibré. Si aujourd’hui les syndicats crient pour changer démarche et état d’esprit, il est peut-être temps en effet de le faire. Et dorénavant, tout comme les employeurs, l’Etat ou les entreprises s’engagent sur des mesures, il doit en être de même pour les syndicats. Et ces derniers doivent accepter de donner la contrepartie de tout ce qu’ils obtiennent. Nombreuses sont les entreprises qui ferment leurs portes ou les investisseurs étrangers qui plient bagage à cause de pratiques sauvages qui n’ont rien à voir avec la notion de grève.

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