Editorial

Édito

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L’USFP qui fut un temps première force d’opposition dans le pays puis première force parlementaire, est en train de vivre une étape charnière de son histoire. Une étape qui marque probablement la fin d’une génération qui a fait les beaux jours du parti à l’opposition puis au gouvernement. Les résultats du premier tour du 9e congrès sont, à cet égard, très éloquents. La question qui se pose actuellement concerne la capacité de la nouvelle génération des cadres à redonner au parti son aura d’antan. Un parti que ses fondateurs ont voulu comme une alternative et qui a d’ailleurs fait rêver, à un certain moment, toute une génération de Marocains. Alors que l’USFP ne parvient toujours pas à sortir d’une phase d’auto-critique qui a suivi sa sortie de la majorité gouvernementale et son ralliement de l’opposition, la future direction aura la tâche sensible de retrouver un consensus au sein de la maison «ittihadie» et de rassembler la famille de gauche. A défaut, le parti aura véritablement raté son rendez-vous avec l’avenir. Les conséquences pourront
être alors très négatives pour l’USFP.

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