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Edito : Agressivité

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Pour l’année 2020, le gouvernement a clairement inscrit sur ses projets son intention d’ouvrir le grand et épineux chapitre des accords de libre-échange.

C’est ce qui figure en tout cas sur les documents remis par le ministère de l’industrie et du commerce aux parlementaires lors des séances d’examen du projet de loi de Finances 2020. Il est naturel et légitime de la part de l’État marocain de se poser les questions sur ces accords et, pourquoi pas, de les réajuster, les réviser ou les adapter car il y va de la pérennité de l’économie et des opérateurs, notamment le secteur privé.

Les accords de libre-échange ne sont pas des textes figés et portent en eux-mêmes les voies légales et contractuelles qui donnent la possibilité aux pays signataires de les modifier en fonction des circonstances.

Cela dit, quand bien même la partie juridique serait traitée, un accord de libre-échange ne saurait être profitable au Maroc que si les opérateurs du secteur privé y mettent de l’énergie et de la volonté. Un accord ne fait qu’ouvrir théoriquement la voie et les marchés aux produits marocains. Il revient aux entreprises de transformer la théorie en réalité. Évidemment, les aides et la facilitation de l’État sont cruciales pour permettre aux produits d’être compétitifs. Mais ce n’est toujours pas suffisant. Les producteurs et exportateurs marocains sont condamnés à sortir de leurs zones et marchés de confort, à faire preuve de créativité et d’agressivité s’ils veulent rééquilibrer la balance…

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