A l’impossible n’est tenu. Et face à deux géants du football mondial, que sont le Portugal et l’Espagne, la mission de la bande à Renard relevait de l’impossible.
On pouvait espérer, rêver mais pas leur demander de donner plus que ce qu’ils avaient. Et c’est ce qu’ont fait les joueurs de la sélection nationale dans leurs deux premières rencontres, et particulièrement la deuxième face à Ronaldo et ses coéquipiers. On ne peut pas leur en vouloir d’avoir quitté très tôt la compétition car ils ont véritablement donné tout ce qu’ils avaient dans le ventre. Ils ont tout fait sauf marquer. L’équipe du Maroc a été même meilleure sur la pelouse, plus entreprenante, plus constructive. Il manquait de la finition, de l’efficacité mais on ne rentrera pas dans les détails techniques dont on laissera le soin aux experts.
Maintenant, la meilleure chose à faire est de dépasser rapidement la déception, de tourner la page de Russie 2018 et de commencer à préparer dès à présent les prochains tournois internationaux dont la CAN 2019 et surtout le Mondial de 2022 prévu au Qatar. Quand bien même elle est dure à avaler, l’élimination ne doit pas nous refaire commettre les mêmes erreurs stratégiques surtout celle qui consiste à tout raser et recommencer à zéro. La prestation du Onze national en Russie est plus que respectable. Il y a un socle très solide sur lequel il faudrait construire pour préparer une équipe compétitive qu’on espère voir au Qatar en 2022…