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Edito : Choix de la facilité

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C’est une véritable révolution qui se prépare aujourd’hui dans le système éducatif.

Rendre l’accès à l’enseignement préscolaire universel est l’un des chantiers qui peut rendre fiers tous les responsables et partis politiques qui y auront contribué. En effet, une telle mesure est de nature à éliminer l’une des inégalités qui avait résisté jusqu’ici. A l’âge de six ans et alors que quelques dizaines de milliers de petits enfants marocains étaient déjà initiés à l’alphabet, aux chiffres et au travail dans le cadre d’un petit groupe, des centaines de milliers d’autres n’en étaient pas capables.

Forcément alors, le parcours scolaire était fortement inégalitaire et ce dès le départ. Il fallait donc s’attendre à ce que, au bout de quelques années, certains écoliers savent compter et écrire lorsque d’autres étaient toujours au stade d’initiations. Il est vrai qu’il est encore tôt pour crier victoire et qu’il va falloir juger sur pièce après les premiers mois de l’application du programme promis par le gouvernement, mais il est essentiel que les responsables fassent tout pour garantir la réussite de cette action.

Nous n’avons pas le choix. Et pour ce faire, il est essentiel d’éviter quelques tentations. Car jusqu’ici, les «koutab» et «msid», une sorte d’écoles coraniques, faisaient office de classes maternelles non officielles pour les bambins marocains pour des raisons culturelles mais surtout financières. Croire qu’il s’agit juste d’inclure ces écoles dans le circuit officiel risque de ressembler simplement au choix de la facilité.

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