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Edito : Comprendre avant de sévir…

© D.R

Quel que soit le bilan de l’accident tragique de train survenu entre Salé et Kénitra, le fait est qu’il y a eu perte de vies humaines et des familles qui ont perdu un père, une mère, un fils.

De tragédies d’une telle ampleur, et bien plus, il s’en produit chaque année entre 3.000 à 4.000 fois sur nos routes avec souvent des bilans tristement plus lourds. La seule différence avec le train est qu’il s’agit d’un transporteur public, en l’occurrence l’ONCF, qui doit en principe être garant de la sûreté et des vies des passagers à bord de ses trains. Evidemment, dans les heures et jours qui suivent la tragédie, il y a d’abord un devoir de solidarité et de soutien moral pour les familles des morts et d’assistance médicale aux blessés.

Mais en même temps, à l’instar de ce qui se fait dans le transport aérien, il est important de savoir avec exactitude comment est survenu l’accident et pour quelles raisons matérielles ou humaines. Ce type d’enquêtes permet de corriger des anomalies dont on ne s’était peut-être jamais rendue compte et donc d’améliorer la sécurité du transport en évitant d’autres victimes pour les mêmes raisons.

Dans de tels cas comme pour les crashs d’avions, la posture n’est pas d’abord de fustiger la compagnie et de demander la tête d’un tel ou un tel. Le plus important est d’abord de tirer rapidement des enseignements pour l’avenir et, bien entendu, d’établir, grâce à l’enquête, toutes les responsabilités des uns et des autres afin que les mesures et les sanctions soient prises, s’il y a lieu…

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