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Edito : Economie des jeux

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Maintenant que la création d’emplois est devenue l’une des priorités nationales, le comité en charge de la candidature du Maroc à l’organisation de la Coupe du monde 2026 n’a pas manqué l’occasion pour estimer les retombées d’une telle manifestation si elle venait à être confiée au Maroc.

On apprend, ainsi, que les chantiers que devra lancer le Maroc pour s’y préparer vont générer pas moins de 110.000 emplois annuellement d’ici 2026. C’est-à-dire presque un million d’emplois sur les huit années et demie qui viennent. C’est en tout cas le premier chiffre annoncé lors de la dernière conférence de presse. Un tel volume d’emploi est, certes, conséquent surtout quand on sait que depuis 2012, il s’est créé en moyenne quelque 35.000 emplois par an seulement.

Le chantier de la Coupe du monde, à lui seul, va donc multiplier par presque trois la création d’emplois. Sauf qu’il ne faut pas oublier un détail important. Les emplois induits ne seront pas stables ni permanents. Une fois les chantiers achevés et la Coupe du monde 2026 finie, que fera-t-on pour ce million de personnes ? Il faudra espérer qu’entre-temps, les autres secteurs de l’économie seront en mesure de prendre la relève. Ce qui n’est pas sûr au vu de la tendance des dernières années. Ou alors, il faudra que le Maroc postule pour l’organisation des Jeux olympiques de 2032 ou 2036 pour rester sur la lancée du Mondial et capitaliser sur les compétences déjà acquises…

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