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Edito : Ecosystème public

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Quelque 400.000 emplois nouveaux ont été créés dans le secteur industriel depuis 2014 à ce jour.

C’est ce que nous apprennent les statistiques officielles du ministère de l’industrie qui se basent sur les données chiffrées et vérifiées de la CNSS. Ces données sont incontestables puisque la Caisse est un passage obligé pour les salariés du secteur privé. C’est le meilleur endroit pour faire le comptage exhaustif des nouveaux salariés qui entrent sur le marché du travail. Une fois la case «création d’emploi» cochée, il faut maintenant penser à aller plus loin : faire en sorte que le volume de création ne soit pas dilué par la destruction des emplois.

Et ceci n’est assurément pas de la responsabilité du seul ministère de l’industrie. Si ce dernier assume ses responsabilités en faisant en sorte que les conditions soient favorables à l’investissement, national et étranger, et donc à la création des emplois, la durabilité de ces emplois, elle, relève plus de tout un écosystème, un ensemble d’acteurs qui constituent le climat des affaires au Maroc.

On y trouve certes le ministère en premier lieu comme chef de file et de par son statut de tutelle mais aussi et surtout les autres acteurs auxquels est confrontée l’entreprise une fois créée comme les banques, les prestataires de services de base comme l’eau et l’électricité, les fournisseurs, les clients, les concurrents sans oublier bien entendu les administrations comme les communes, les agences urbaines, les tribunaux, les impôts, la douane, la conservation foncière.

Si la notion d’écosystème constitue le concept central du Plan d’accélération industrielle (PAI), le premier écosystème vital pour la réussite de tout cela c’est incontestablement l’écosystème «public» qui doit être au même niveau de performance…

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