Il y a une semaine, le monde fêtait la journée internationale de la jeunesse. Une telle journée est une occasion pour les pays de faire le bilan de ce qu’ils ont fait et de ce qu’ils n’ont pas fait aussi pour leurs jeunes générations.
Comme pour la planète entière, l’avenir du Maroc est naturellement dans ses jeunes. Investir et miser sur eux n’est pas un luxe mais une nécessité vitale parce qu’il s’agit ni plus ni moins de l’avenir et de la pérennité du pays pour les générations futures. La formation et l’éducation de la jeunesse, son épanouissement, sa créativité, sa vivacité, son degré de conscience et d’implication sont les seuls garants d’un avenir meilleur. Car tout ce qui est construit aujourd’hui en termes de politiques, de stratégies et autres programmes peut partir en fumée s’il n’y a pas les femmes et les hommes pour les porter, les préserver et surtout les développer. Et il ne suffit pas de décréter une stratégie nationale pour régler le problème. La corruption existe encore même si le Maroc n’a pas arrêté de décréter ces dernières années les stratégies et politiques dans ce sens. On peut en dire autant pour une multitude d’autres sujets et secteurs.
Réussir le pari de préparer les jeunes générations à prendre la relève est avant tout un état d’esprit. Et qui dit état d’esprit dit d’abord conviction profonde qu’il faut donner leur chance aux jeunes, leur faire confiance et surtout leur donner tous les outils pour réussir…