Editorial

Éditorial

Mme la directrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Helen Clark, est une adepte du jésuitisme. Morceau choisi. Il est «important pour nous d’organiser des débats pour faire le point sur l’indice du développement humain (au Maroc), qui reste un indicateur essentiel pour beaucoup de personnes bien qu’il ne reflète pas, comme je le pense, la réalité dans sa globalité». Les statistiques marocaines, les rares à ne pas être bidonnées dans la région — c’est sérieux !— , et qui ont toujours 2 ans de retard sur les tablettes du PNUD, nous confèrent toujours un classement calamiteux en terme de développement humain. Les officiels se plaignent. Le PNUD comprend. Il est en effet rageant que les énormes efforts accomplis en la matière, ces dernières années, ne se traduisent pas par un saut dans le classement de cette vénérable organisation. La température a beau baissé notablement, le mercure, lui, ne bouge pas. Résultat : on va faire un colloque avec le PNUD et un rapport circonstancié sur le chemin parcouru par le Maroc, et surtout sur celui qui reste à parcourir. La santé et l’éducation, précisément, sont des domaines qui tirent le pays vers le bas dans ce classement. Il nous reste deux options: soit on réforme ces secteurs — c’est-à-dire on va les confier à Mackenzie — soit on casse le thermomètre, ce qui ne serait pas du tout raisonnable car le mercure est assez indépendant. Sauf de la chaleur.

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