Editorial

Éditorial

Les rumeurs de remaniement ministériel reprennent. Le moteur légitime de cette propagation est, naturellement, «boosté» par l’élection du président de la deuxième Chambre et la nécessité de la mise en ordre de la majorité gouvernementale. Les coups de boutoir du PAM, notamment, électoraux, ont fini par révéler au grand jour la faiblesse de la coalition qui soutient Abbas El Fassi. L’arithmétique gouvernementale obligerait, selon les politologues sérieux, le Premier ministre à revoir le nombre de portefeuilles par parti politique associé. Le MP pose problème avec sa participation au rabais. Le RNI étouffe, au sens littéral de l’expression, de faire la mère porteuse. Les dernières naissances se présentent maintenant par le siège. Et les pauvres ministres socialistes cautionnant Abbas El Fassi — à part quelques sévères escarmouches médiatiques —, s’éloignent de jour en jour de leur parti et de leur base comme de frêles embarcations à la dérive. La participation de l’USFP au gouvernement ne lui apporte, désormais, que du malheur électoral. Qui va arrêter la dérive ? Personne, ceux qui doivent le faire sont soit ligotés au gouvernement, soit ils attendent eux-mêmes un poste ministériel. Quant aux instances élues de ce parti… c’est une autre affaire. Donc la rentrée politique s’annonce assez folklorique. Et sur le chemin long et douloureux de la mise à niveau, notre classe politique a le temps de mourir trois fois. Et nous avec.

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