Editorial

Éditorial

L’instrumentalisation éhontée de la liberté et des droits de l’Homme au Maroc par les séparatistes nécessitait une clarification. Elle est tombée comme un couperet. «Nous affirmons qu’il n’y a plus de place pour l’ambiguïté et la duplicité : ou le citoyen est marocain, ou il ne l’est pas. Fini le temps du double jeu et de la dérobade. L’heure est à la clarté et au devoir assumé. Ou on est patriote ou on est traître. Il n’y a pas de juste milieu entre le patriotisme et la trahison. On ne peut jouir des droits de la citoyenneté, et les renier à la fois en complotant avec les ennemis de la patrie.» Le discours royal à l’occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte n’a pas fait dans la dentelle. Un ton déterminé et résolu, une sémantique sans ambiguïté ni équivoque. Les choses sont nommées. Et les parties désignées. Nous sommes, à l’évidence, dans une séquence de fermeté qui est manifestement justifiée par toutes les offres de paix avancées ces derniers temps par le Maroc — notamment le décisif plan d’autonomie — dont la générosité pouvait être comprise, et elle l’a été par d’aucuns, comme une sorte de faiblesse qui serait «exacerbée» par les nécessités de la construction de la démocratie dans le pays. Ce discours royal tord le cou définitivement à cette lecture. Il n’en est rien. Une démocratie peut se prémunir contre la trahison, peut défendre son unité nationale, et peut protéger son intégrité territoriale par la loi. C’est un devoir. Le climat «politique» général du pays — l’ambiance, peut-être — pouvait laisser croire, ces derniers mois, à ceux qui ne connaissent pas très bien le génome national ou l’ADN du pouvoir marocain, qu’une reprise en main solide dans ce dossier aurait un coût insurmontable notamment sur le plan international. C’est on ne peut plus faux. Bien au contraire, les efforts du Maroc dans la voie de la solution pacifique de ce conflit artificiel continuent à être mondialement salués. Et plus ce soutien s’exprime et s’amplifie, plus le masque de nos adversaires tombe. La feuille de vigne de l’affaire du Sahara ne cache plus la nudité du pouvoir algérien. Les galonnés de la guerre civile sont, désormais, dans le plus simple appareil.

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