Editorial

Éditorial

Si ceux qui ont fomenté les événements de Laâyoune — l’Algérie et son bras armé le DRS par le truchement des terroristes du Polisario — avaient pour objectif de créer, dans la capitale de la région, un camp de séparatistes policier à l’instar de ceux de Tindouf, cet objectif n’est manifestement pas atteint. Le démantèlement de Gdim Izik d’une manière pacifique, sans victimes civiles, est une option intelligente, malgré son coût pour les forces de l’ordre marocaines — 11 morts —  qui a annihilé tous les sombres espoirs des services secrets algériens. Maintenant cette réalité intangible et vérifiée sur le terrain par des ONG crédibles n’a pas été perçue comme telle par certains secteurs de l’opinion publique internationale. Pour deux raisons. La première, et elle est décisive, parce qu’on ne peut jamais convertir à la vérité des milieux anti-marocains connus pour leur mauvaise foi et leur malhonnêteté. La deuxième raison, et cette raison nous concerne puisque nous maîtrisons ses ressorts, est que notre communication d’une manière générale avait tout le temps un coup de retard sur nos adversaires. Eux, ils étaient dans l’affirmation en utilisant le faux, la désinformation et la propagande, et nous, on était dans le démenti, la rectification ou la correction des faits. Les deux choses n’ont pas à court terme le même poids. Ni le même impact. Deux Parlements trompés, européen et espagnol, et l’histoire le démontrera, ont voté contre un pays victime d’actes terroristes fomentés sur son sol par son voisin. Ces Parlements, et l’affaire n’est pas terminée, la cascade de conséquences à la suite de ces votes calamiteux ne fait que commencer, sauront un jour qu’ils se sont vautrés dans l’indignité par déficit de conscience, par insuffisance d’exigence morale et par absence de respect élémentaire de la vérité des faits. Nous avons, il faut le redire, également, perdu la bataille de la communication d’abord parce que nous avons des insuffisances en la matière et parce que, surtout, nous accueillons dans notre pays une presse accréditée, une vraie racaille médiatique, sans foi ni loi, qui constitue une authentique  cinquième colonne anti-marocaine. Une caisse de résonance du séparatisme qui n’est attachée à aucune forme d’éthique ou de déontologie dans l’exercice d’un métier qui ressemble à tout sauf au journalisme. Il faut d’urgence nettoyer les écuries d’Augias. On ne peut pas profiter de la démocratie marocaine et continuer constamment à cracher sur elle.

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