Editorial

Éditorial

Inadmissible ! Casablanca est prise en otage par les querelles des politiques. Si au moins ces querelles étaient pour des questions de fond, le citoyen pourrait tolérer pourvu que ce soit dans l’intérêt de la ville. Or, aujourd’hui, ce sont plus des problèmes de personnes, de bas calculs «politiciens». Et au moment où la ville n’avance pas, d’autres comme Rabat, Tanger, Marrakech et même de petites comme Kénitra, s’équipent, se renforcent et deviennent plus attractives. Les investisseurs finiront par migrer vers d’autres villes qui leur offrent un cadre meilleur. Les habitants eux-mêmes en ont ras-le-bol et cherchent de plus en plus à habiter à 15, 20 voire 30 kilomètres du centre, tellement la ville est devenue invivable. Pour une ville qui va accueillir un des plus grands malls du monde, une cité financière internationale et une cité dédiée à l’industrie aéronautique de pointe, Casablanca mérite franchement de meilleurs gestionnaires.

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