Quand minuit sonnera ce soir, les partis politiques vont arrêter leur campagne. Il ne faut pas se faire trop d’illusions. Ce ne sont certainement pas les 12 jours de communication intensive, de meetings, de discours en public, de slogans et de promesses qui vont convaincre et réconcilier le citoyen lambda avec les urnes. Si demain, vendredi 25 novembre, les Marocains, comme nous l’espérons tous, vont plus nombreux aux urnes que les années passées, ce sera certainement un message très fort lancé aux partis politiques. Une manière pour le citoyen de dire aux politiques qu’il leur accorde, malgré tout, une dernière chance, qu’il est prêt à tourner une nouvelle page. C’est une confiance que les partis n’auront plus le droit de trahir au risque de compromettre l’avenir du pays. L’amélioration du taux de participation ne devra pas être interprétée, par les partis, comme une victoire mais comme le commencement d’un nouveau contrat basé sur le travail et l’engagement sincères pour l’intérêt général, l’honnêteté et l’intégrité et, enfin, la reddition des comptes.