Editorial

Éditorial

Plus personne ne peut à présent dire que l’Etat intervient dans les élections. Plus personne ne peut dire non plus que l’Etat, l’administration ou d’autres institutions supportent, poussent ou favorisent tel ou tel parti. La démonstration en a été faite le 25 novembre. On a laissé parler les urnes, les Marocains s’exprimer librement et ils ont choisi le PJD. Si ce dernier n’était pas sorti gagnant du scrutin, il aurait très probablement été le premier à crier à la falsification. Maintenant, ils ont la preuve que le temps de telles pratiques est définitivement révolu. L’autre bonne nouvelle apportée par ces élections est que, contrairement à ce que l’on peut entendre ça et là, l’arrivée du PJD au pouvoir au Maroc conforte bien notre statut d’exception dans la région. Oui, le Maroc a choisi de faire sa révolution mais de manière démocratique, civilisée et calme. C’est là la profonde différence entre nous et les autres pays
de la région.

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