Editorial

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Parmi les dossiers que le gouvernement devra traiter d’urgence : la Fonction publique. Il devra le faire de manière globale et pas seulement sous les prismes classiques comme les recrutements, la masse salariale, les effectifs… Il est inhumain qu’un retraité, au moment où il en a le plus besoin, se retrouve avec une pension de 500 DH ou même 1.000 DH après 40 ans de service dans l’administration. Comment l’Etat, qui appelle le privé à améliorer les conditions matérielles de ses employés, peut-il continuer à verser des salaires de misère, ne dépassant pas 1.000 DH par mois, à beaucoup de ses salariés ? Notre administration est pleine d’incohérences en matière de gestion des ressources humaines. Il existe aujourd’hui plus de quarante statuts différents dans le public. Dans certains ministères, les fonctionnaires basés au siège à Rabat perçoivent des indemnités de déplacement fictives comme complément de salaire qu’on refuse à des fonctionnaires qui sont en région et qui, eux, se déplacent réellement dans le cadre de leur travail. Avec une administration désordonnée et désarticulée au fil de 30 ans de rafistolage, le gouvernement aura du mal à mettre en œuvre ses politiques.

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