Editorial

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Les fonctionnaires des collectivités locales ont inventé la semaine inversée. Ils travaillent deux jours par semaine et sont systématiquement, du moins depuis début janvier, en grève du mercredi au vendredi. Ce qui leur fait un week-end prolongé de 5 jours par semaine. Personne ne peut leur contester leur droit de faire grève. Et s’il se trouve, leurs revendications peuvent être parfaitement logiques et fondées. Mais quid de l’obligation de l’Etat d’assurer la continuité du service public ? Le contribuable paie des impôts et des taxes pour avoir un service cinq jours sur sept et pas deux. Pour remédier à la situation, l’administration aurait dû au moins mettre en place un service minimum de remplacement au niveau des préfectures et wilayas, par exemple. Le citoyen est, théoriquement, en droit de poursuivre l’administration en justice pour le préjudice subi à cause de ces grèves. Dans le cas d’espèce, il faudrait poursuivre le ministère de l’intérieur dont relèvent les arrondissements urbains et les collectivités locales.

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