Editorial

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Censurer mais assumer et expliquer les critères sur lesquels s’est fondée la décision. Ne jamais interdire des publications pour des avis ou opinions formulés par écrit mais seulement celles qui portent atteinte aux convictions et aux valeurs par l’image, la photo, le dessin ou qui diffusent des informations ou faits faux ou diffamatoires. C’est ce qui semble être désormais la démarche de l’administration marocaine en matière de contrôle de la presse écrite. C’est une révolution. Plus d’une fois, dans le passé, des publications ont fait l’objet d’interdiction mais sans que ni le Premier ministre ni un autre ministre n’aient le courage de l’assumer. Il y a quelques jours, le ministre de la communication, Mustapha El Khalfi, le principal concerné par la question, a clairement exposé la doctrine du gouvernement sur la question. Et elle marque manifestement une grande rupture avec ce qui s’est fait jusqu’à ce jour en la matière. Il reste maintenant à se mettre clairement d’accord et une bonne fois pour toutes sur les nouvelles limites de la liberté de la presse. Et là, il s’agit d’un autre débat que seul réglera une refonte courageuse du Code de la presse.

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