Editorial

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L’arrivée d’un homme du calibre de Mustapha Bakkoury à la tête d’un parti politique, en l’occurrence le PAM, n’a pas laissé indifférents les analystes de la scène politique. Cette élection est, à coup sûr, annonciatrice de changements dans la ligne directrice du parti. Le nouveau patron est connu comme étant un technocrate pur et dur et un homme de dossiers. Son mode de management sera certainement ressenti au niveau de la prestation du parti et surtout celle de ses représentants au Parlement. Mais au-delà des effets en interne, l’arrivée de plus en plus de technocrates à la tête de partis politiques ne peut qu’être bénéfique pour la gestion de la chose publique. Au Maroc, il a toujours été reproché aux partis politiques de manquer cruellement de profils et compétences pointus à même de comprendre, analyser et débattre de dossiers économiques souvent compliqués. Quand, chaque année à l’occasion de l’élaboration de la loi de Finances par exemple, le gouvernement aura en face de lui des parlementaires avisés, il sera obligé, lui aussi, d’améliorer ses prestations.

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