Editorial

Éditorial

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Après Taza, c’est au tour d’Al Hoceima de connaître des confrontations dans la rue. Mais que ce soit dans
un cas comme dans l’autre, il faut relever un détail qui a toute son importance : les citoyens sortent pour protester contre des injustices et des abus qui les affectent dans leur vie de tous les jours.
Pour Al Hoceima, par exemple, les revendications ne sont pas du même genre que ce
qui a été vu dans les autres pays arabes. Les foules demandent tout simplement des factures d’eau et d’électricité moins salées. C’est aussi basique et simple que cela. A Taza, on s’en rappelle, les événements avaient pour origine une mauvaise gestion de la part des autorités de la question de l’emploi des jeunes et des concours de recrutement ainsi que la situation dans le campus. Demain, il est possible qu’ailleurs les gens sortent pour revendiquer une route, un dispensaire, de l’eau…C’est rassurant dans le sens où il n’y a pas eu une remise en cause profonde des fondamentaux de l’Etat marocain. Il est en revanche dangereux de laisser quelques agents d’autorité, responsables publics et autres fonctionnaires dans les régions agir à leur guise et détruire tout ce qui a été construit.

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