Editorial

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La promulgation d’une loi sur la grève est devenue une urgence. Faire grève est un droit, certes, mais comme tous les droits il doit être bordé par des conditions et des modalités sinon c’est le débordement. On l’a suffisamment vu dans certaines administrations, mais ce qui se passe actuellement aux Autoroutes du Maroc ressemble à du n’importe quoi. Depuis bientôt une semaine, les employés des différentes stations de péage d’ADM sont en grève et sur certains sites les automobilistes passent sans payer. Cela doit générer des pertes énormes pour les caisses de l’Etat puisque ADM est une entreprise publique et le péage peut être assimilé à un impôt. Pourquoi font-ils grève ? Parce qu’ils demandent à être intégrés en tant que salariés d’ADM au moment où ils sont, en fait, salariés d’entreprises qui assurent la prestation pour le compte de la société dans le cadre de l’externalisation. C’est comme si les employés des entreprises qui assurent la sécurité dans les agences bancaires demandaient à devenir salariés de ces banques. Aucune logique !

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