Editorial

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Chaque année, à la veille des examens du Baccalauréat et même après, un sujet revient en force : la triche. C’est que la triche est un véritable fléau et pas seulement dans l’enseignement. Loin de là. Dans l’administration, dans les entreprises privées, dans le bâtiment et les travaux publics, dans le commerce, chez les artisans, les prestataires de tout genre, la triche existe et se développe dans notre vie quotidienne. Mais au-delà du désagrément que cela cause, la triche peut surtout devenir un danger pour l’économie et même plus. Une route censée durer 20 ans qui se détériore au bout de quelques mois seulement, un pont qui se fissure alors qu’il est tout neuf, autant d’exemples où la triche représente un coût pour la collectivité et, c’est là le vrai danger, peut être une source de problèmes sociaux. Nombreux sont les cas de responsables, surtout en régions, qui font croire à leur hiérarchie que tout va bien, que tous les projets sont réalisés, que les citoyens sont contents… Il est vrai que quand on a triché pour avoir son Bac et pour avoir ses diplômes, il est naturel de perpétuer une recette qui, malheureusement, marche.

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