Editorial

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En octobre 2011, Nizar Baraka, alors ministre des affaires économiques et générales, avait donné des chiffres issus d’une étude de son ministère pour justifier l’impossibilité de supprimer la Caisse de compensation. A l’époque, on nous disait que 60% des subventions profitaient tout de même aux classes moyennes et aux pauvres, les 40% restants étant captés par les ménages riches. Aujourd’hui, le gouvernement Benkirane, dont fait toujours partie M. Baraka, nous dit tout le contraire et que la grande majorité des aides ne va pas aux pauvres et aux classes moyennes. Pas plus tard que le 6 juin, le chef de gouvernement lui-même le rappelait de nouveau en s’appuyant sur une analyse récemment réalisée par le Conseil de la concurrence. Evidemment, comme la donne n’a pas pu changer de cette manière en l’espace de six mois, il est certain que l’un des deux a donné des chiffres et des arguments erronés. Et dans tous les cas c’est inquiétant puisque les chiffres émanant de l’Etat sont censés être vrais et crédibles… jusqu’à preuve du contraire.

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