Editorial

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Dans quelques jours, c’est la rentrée. Les jeunes écoliers et les enseignants retrouveront les classes, la machine administrative reprendra du service pour neuf mois. Espérons que le quotidien lourd et complexe ne fera pas oublier aux responsables et décideurs au ministère de l’éducation la priorité du moment telle que l’avait exprimée clairement le Souverain dans son dernier discours : le lancement d’une réforme profonde et réelle de notre système éducatif. Malheureusement, et les expériences précédentes l’ont clairement démontré : la gestion des affaires courantes fait que les décideurs se retrouvent le nez dans le guidon à jouer au pompier plus qu’autre chose. On reparlera alors de la feuille de route de la réforme dans neuf mois et on se retrouvera avec une année passée et perdue. C’est ce qui s’appelle de la gestion en pointillé. La conduite de gros chantiers, à l’instar de celui de la réforme de l’éducation, nécessite une gestion par projet et des équipes dédiées. Il ne s’agit pas, forcément, de créer une énième commission ou instance nationale mais simplement de permettre à des ressources de se focaliser sur une mission et une cible exactement comme
un commando.

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