Editorial

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Pour une rupture, c’en est vraiment une. L’élection de Hamid Chabat à la tête de l’un des plus anciens partis politiques et surtout la deuxième force parlementaire du pays, témoigne d’un véritable changement au sein de l’Istiqlal. Un parti où le consensus l’a toujours emporté face à l’expression démocratique libre des Istiqlaliens. Ces derniers ont donc laissé les urnes s’exprimer. Mais la victoire de Chabat au détriment de Abdelouahed El Fassi laisse déjà présager les premiers signes d’une sécession, surtout après le retrait de Nizar Baraka du comité exécutif. Aujourd’hui, il va falloir attendre encore un peu pour avoir une idée sur les relations que Chabat entretiendra à la fois avec les partisans de son rival El Fassi, mais également avec les membres de la majorité gouvernementale et plus particulièrement le PJD. Si le maire de Fès ne pourra pas pour le moment apporter de grands changements à la participation de son parti à l’Exécutif, le mode de gestion de Chabat ne sera certainement pas le même que celui de Abbas El Fassi. Et c’est déjà en soi une rupture…  

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